L'Espérance, 5 avril 1863, p. 4 :
Vente par voie de saisie immobilière de divers immeubles :
Au préjudice de Guillaume Pons, ancien employé des contributions indirectes, actuellement propriétaire et domicilié à Sainte-Luce, et Elisabeth-Octavie Bellou, son épouse.
- [A Blaye]
[...] Une vaste maison construite en pierres de taille et moellons, située ville de Blaye, rue des Nolettes, confrontant du côté levant à un jardin en dépendant, [...] du couchant à l'établissement du collège de Blaye, ruelle entre deux, du midi à Jollet et Gardayac et du nord à la rue des Nolettes qui va du pont de Caillou à Sainte-Luce.
Cette maison, au levant, est percée d'une porte d'entrée donnant dans le dit jardin et de deux croisées ayant des contrevents peints en gris ; au midi il existe un escalier au moyen duquel l'on peut parvenir dans la maison par deux portes qui se trouvent à l'extrémité du dit escalier ; elle est percée, e outre, d'une grande croisée à deux contrevents et de deux petites croisées à un seul contrevent chacune ; au couchant, il existe une porte d'entrée à un seul battant et deux croisées à deux contrevents chacune, l'une au rez-de-chaussée et l'autre au premier étage ; et au nord, il existe au rez-de-chaussée deux portes à deux battants, l'une grande et l'autre moyenne, peintes en noir ; au premier étage, la dite maison est percée de dix croisées ayant chacune deux contrevents peints en gris, et au second étage, elle est percée de dix fenêtres vitrées ayant chacune un contrevent.
Cette maison recouverte en tuiles creuses est d'une étendue superficielle de deux ares quatre-vingt-quinze centiares et elle est occupée par monsieur de Lamothe, receveur principal des contributions indirectes à Blaye, qui en est le locataire.
[...] Un jardin entouré de murs, situé au même lieu [...]. La porte d'entrée de ce jardin qui ferme à deux battants se trouve située du côté nord. Il est joui et exploité par le sieur Lamothe, qui en est le fermier au même titre que la maison.
[...] Une maison rue Neuve, construite en pierres de taille et moellons recouverte de tuiles creuses, composée d'un rez-de-chaussée ayant devanture en bois à une porte vitrée et plusieurs croisées, propices à un magasin, d'un premier et d'un second étages percés chacun par trois croisées ayant chacune deux contrevents et prenant jour du midi, confrontant la dite maison du levant à la dame veuve Lézard, du couchant à monsieur Rentier [Rantier], pilote, et du midi à la rue neuve [...]. Cette maison aujourd'hui inhabitée était autrefois occupée par le sieur Courbebaisse, marchand de parapluies.
- [A Sainte-Luce]
[...] Une maison de maître, occupée par les époux Pons, nouvellement construite en pierres de taille et moellons, recouverte de tuiles creuses, et au-dessus du toit de laquelle on aperçoit trois tuyau de cheminée, composée d'un rez-de-chaussée éclairé au midi par deux croisées et deux portes d'entrée, avec premier étage prenant jour par six croisées au midi, quatre croisées ou fenêtres au levant et deux autres au nord ; ensemble chai et cuvier au couchant de la dite maison [...], ayant une porte au midi, une autre à deux ventaux et une fenêtre au nord, avec maison de paysan et écurie au levant de la dite maison de maître et bordant le chemin de Sainte-Luce à Bujeau ; cour et jardin au midi avec clos en terre et vigne au sud-ouest des susdites bâtisses, entouré de murs ; le tout joignant et en un même tenant [...].